OpenStreetMap

jbelien's Diary

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Pourquoi utiliser OpenStreetMap à la place de Google Maps ?

Posted by jbelien on 14 July 2018 in French (Français). Last updated on 22 July 2018.

This post is also available in English : http://www.openstreetmap.org/user/jbelien/diary/44356


Article écrit pour l’open Summer of code 2018.


Commençons par dire qu’il n’y a aucun doute sur le fait que Google Maps est un bon produit et que ses outils (API, librairie JavaScript, …) fonctionnent bien et sont faciles à mettre en place mais

C’est Google qui décide

Quand Google Maps a démarré il y a plus de 10 ans, tout était complètement gratuit mais ces derniers mois les choses ont changé drastiquement !
La première décision prise par Google a été de limiter le nombre de requêtes gratuites par jour. Si cela n’a pas vraiment eu d’impact sur les petits utilisateurs qui n’atteignent pas la limite d’utilisation, certains gros utlisateurs ont alors préféré d’autres solutions comme OpenStreetMap (par exemple, Foursquare et Pinterest).
Les derniers changements (de juin 2018) ont beaucoup plus d’impact : Google a non seulement décidé d’encore réduire la limite du nombre de requêtes gratuites (de 25000 cartes par jour à 28000 cartes par mois, soit plus ou moins 1000 cartes par jour, donc 25 fois moins) mais aussi d’obliger les utilisateurs à fournir leur numéro de carte de crédit même si la limite gratuite n’est pas dépassée !

Impact sur le site du Premier Ministre :

Impact sur le site du Premier Ministre

L’argent est bien sûr un problème mais il y a pire : Google peut décider ce qui affiché, masqué ou mis en évidence dans la carte et la manière de l’afficher. Que faire si Google décide de masque ou de mettre en évidence certains types de magasins, par exemple ou pire, que faire si Google décide de dessiner les frontières entre pays à leur convenance… Ceci peut vite mener à de réels problèmes éthiques !

Pour résumer, vous n’avez absolument aucun contrôle, Google peut changer les conditions d’utilisation de leurs services quand ils veulent et ce ne sera plus que probablement pas à votre avantage !

Pourquoi OpenStreetMap ?

OpenStreetMap est (principalement) une carte du monde entier publiée gratuitement sous une licence de contenu libre. Construite par des contributeurs bénévoles, elle est éditable par tous et en constante évolution.

La licence OpenStreetMap autorise un accès libre (ou quasiment libre) à nos cartes et à l’ensemble des données cartographiques sur lesquelles elles sont construites. Notre projet vise à promouvoir des usages innovants et intéressants de ces données.

– Source: https://wiki.openstreetmap.org/wiki/FR:À_propos_d’OpenStreetMap

OpenStreetMap use is free as in free beer but also as in free speech !
L’utilisation d’OpenStreetMap est gratuite comme une bière gratuite et libre comme la liberté d’expression !
Tout le monde peut contribuer et tout le monde peut l’utiliser ! Les données OpenStreetMap sont ouvertes ! Peut importe que vous soyez développeur, scientifique, activiste, cartographe, géographe, …, tout citoyen peut utiliser la base de données OpenStreetMap pour satisfaire ses besoins quels qu’ils soient.

Vous avez accès aux données

Google Maps ne vous donne pas accès aux données utilisées pour créer la carte (et c’est le cas de la plupart des solutions propriétaires) mais vous avez un accès complet à la base de données OpenStreetMap !

L’accès aux données signifie que vous pouvez construire une carte qui répond à vos besoins et ne dépend donc pas des décisions du fournisseur de carte.

OpenWhateverMap

Si vous avez besoin de certaines informations, il vous suffit de les télécharger ! Que vous ayez besoin de tous les bâtiments de Bruxelles pour un projet de recherche, de trouver le distributeur de billets le plus proche ou toutes les informations disponibles dans le pays que vous visitez et que vous en ayez besoin hors ligne … ce sont toutes des requêtes faciles à exécuter ! Les données OpenStreetMap sont ouvertes !

OpenStreetMap couvre le monde entier et quel que soit le pays les contributeurs utilisent les même règles, il est donc aisé de passer du niveau local (votre quartier) à une vue globale de la Terre entière !

Et si vous voyez que quelque chose n’est pas correct dans la carte, il vous suffit de faire la correction ou de prévenir la communauté et nous ferons la correction ! Corriger et améliorer la carte ne profitera pas seulement à une seule grosse compagnie mais à tout le monde. OpenStreetMap est créé et mis à jour par des citoyens comme vous.

La force de la communauté

Grâce à des centaines de millier de contributeurs à travers le monde, OpenStreetMap est probablement la carte la plus complète et la plus à jour de la planète.

Quand le centre de Bruxelles est devenu officiellement réservé aux piétons, la mise à jour d’OpenStreetMap a immédiatement été faite le jour où c’est devenu officiel ; même chose pour les changements récents à Gand. Google Maps a bien sûr également fait la mise à jour mais cela a pris des semaines, parfois des mois … et cela mène évidemment à des problèmes (navigation, routage, …).

Les pays en développement sont également un bon exemple de la force de la communauté : les organisations humanitaires (comme Médecins Sans Frontières, la Croix-Rouge, …) ont souvent besoin de cartes pour préparer et coordonner leurs actions sur le terrain. Cela coûte généralement très cher d’acheter des cartes de ces régions (pour autant que ces cartes existent). Elles ont donc décidé d’utiliser OpenStreetMap. Elles font appel à nous de manière régulière pour cartographier les régions du Monde où elles doivent intervenir.

Exemple de la différence entre OpenStreetMap et Google Maps dans la région de Kathmandou : Comparaison entre OpenStreetMap et Google Maps à Kathmandou

C’est bien beau tout ça mais passons à la technique …

Il existe un nombre gigantesque de librairies et outils utilisant les données OpenStreetMap.

Si vous cherchez un fond de carte, il y a un nombre (presque) infini de solutions en fonction de vos besoins (carte standard, carte cycliste, carte liée à l’accessibilité, …). Jetez un coup d’oeil sur le wiki : https://wiki.openstreetmap.org/wiki/Tiles#Servers et si vous voulez jouer avec des Vector Tiles, allez voir https://openmaptiles.org/.
OpenStreetMap Belgique propose également son propre fond de carte pour la Belgique et les pays limitrophes : https://tile.osm.be/.

Si vous cherchez une API de géocodage, allez voir Nominatim : https://nominatim.openstreetmap.org/.

Si vous cherchez un algorithme de routage, jetez un coup d’oeil à OSRM (http://project-osrm.org/), GraphHopper (https://www.graphhopper.com/), Itinero (http://www.itinero.tech/), …

Tout ce qu’il est possible de faire avec Google Maps est possible avec OpenStreetMap et (presque) aussi facile à mettre en place !

Vous pouvez trouver plus d’information sur le site https://switch2osm.org/ !

Vous pouvez aussi allez voir les librairies développées par Mapbox : https://www.mapbox.com/help/how-web-apps-work/.
C’est probablement le moyen le plus simple de migrer de Google Maps à OpenStreetMap : les libraries et API développées par Mapbox vous fournissent toutes les fonctions fournies par Google Maps (fond de carte - vous pouvez même choisir vos propres styles -, routage, géocodage, …) et sont toutes basées sur les données OpenStreetMap. La plupart des produits développés par Mapbox sont open-source mais certains services et fonctions présentent un inconvénient, vous devrez payer si vous dépassez la limite du nombre de requêtes gratuites.


Un peu plus de lecture (et les sources utilisées pour rédiger cet article) :

En Français :

En Anglais :

Why use OpenStreetMap instead of Google Maps ?

Posted by jbelien on 14 July 2018 in English. Last updated on 15 July 2018.

Cet article est également disponible en français : http://www.openstreetmap.org/user/jbelien/diary/44358


Article written for open Summer of code 2018


First of all, there is absolutely not doubt about the fact Google Maps is a good product and the Google Maps tools (API, JavaScript library, …) work quite well and are easy to setup but

Google is in charge

When Google Maps started more than 10 years ago, everything was completely free to use. These last few months that has changed drastically.
The first decision made by Google was to limit the free number of requests per day. It didn’t really impact the small users that were still under the limit but some big players decided to switch to other solution like OpenStreetMap (for instance Foursquare and Pinterest).
The latest change (June 2018) has much more impact : Google decided to reduce the limit of free requests (25000 map display per day to 28000 per month - that’s around 1000 map display per day, so 25 times less) but also made it mandatory to give your credit card number even if you do not go over the free limit !

Impact on Belgian Prime Minister website :

Money is definitely an issue but worst, Google can decide what’s displayed or hidden or highlighted and how it is displayed. What if Google decide to “hide” or “highlight” certain kind of shops for instance ; even worse, what if they decide to draw the border between countries wherever they want. All of this could quickly lead to ethical issues !

Long story short, you have absolutely no control about this, Google can change the term of use of their service when they want how they want and it will most probably not be in your advantage !

Why OpenStreetMap ?

OpenStreetMap is a free, editable map of the whole world that is being built by volunteers largely from scratch and released with an open-content license.

The OpenStreetMap License allows free (or almost free) access to our map images and all of our underlying map data. The project aims to promote new and interesting uses of this data.

– Source: https://wiki.openstreetmap.org/wiki/About_OpenStreetMap

OpenStreetMap use is free as in free beer but also as in free speech !
Everyone can contribute and everyone can use it ! OpenStreetMap is open data ! Whether you’re a developer, a scientist, an activist, a cartographer, …, you can use OpenStreetMap database to fulfil your need.

You have access to the data

Google Maps doesn’t give you access to the data behind the map (and that’s the case for most proprietary solutions) but you have full access to the OpenStreetMap database !

Access to the data means you can build a map that suits you and not depend on decisions made by the map provider.

If you need some information, just download it ! Let’s say you need all the buildings from Brussels for a research project, or you want to find the nearest ATM, or you want all the information from the country you’re in vacation and you need it offline, … ; those are all simple queries ! OpenStreetMap database is open !

OpenStreetMap covers the whole world with the same mapping rules so it’s really easy to switch from local to global !

If you see that something is wrong in the map, just fix it, or notify the community and we’ll fix it ! Fixing the map will not only benefit one big player but everyone in the world. OpenStreetMap is made by citizens just like you.

Power of the community

Thanks to hundreds of thousand contributors all over the world OpenStreetMap is probably the most up-to-date and complete map of the world.

When the city center of Brussels became officially accessible for pedestrian only, the update was immediately made in OpenStreetMap the day it became official ; same thing for the recent mobility changes in Ghent. Google Maps of course also made the change but it took a few weeks, sometimes months … and that can lead to some issues (navigation, …).

Third world countries are also a great example of the power of the community : humanitarian organization (like Doctors Without Borders, Red Cross, …) often need maps to be able to prepare and coordinate their actions on the field. It usually costs a lot to buy maps from those regions (if there is a map available) so they made the switch to OpenStreetMap. They call us on a regular basis to ask the community to map part of the world where they have to take actions.

Example of difference between OpenStreetMap and Google Maps in Kathmandu :

That’s nice but let’s get technical …

Many libraries and tools are already using OpenStreetMap data.

You’re looking for a baselayer, there are so much options available depending on your needs (standard basemap, basemap focused on cycling, on accessibility, …). Have a look at the list available on the wiki : https://wiki.openstreetmap.org/wiki/Tiles#Servers and if you want to play with Vector Tiles, have a look at https://openmaptiles.org/.
OpenStreetMap Belgium also provides its own baselayers covering Belgium and surroundings : https://tile.osm.be/.

You’re looking for a geocoding API, have a look at Nominatim : https://nominatim.openstreetmap.org/.

You’re looking for a routing algorithm, check OSRM (http://project-osrm.org/), GraphHopper (https://www.graphhopper.com/), Itinero (http://www.itinero.tech/), …

Everything that’s possible with Google Maps is possible with OpenStreetMap and (almost) as easy to use and set up !

You can find more information on https://switch2osm.org/ !

You can also have a look at all the great libraries made by Mapbox : https://www.mapbox.com/help/how-web-apps-work/
That’s probably the easiest way to switch from Google Maps to OpenStreetMap : Mapbox libraries and API allow you to have all the function provided by Google Maps (basemap - you can even style your own -, directions, geocoding, …) and are all based on OpenStreetMap data. Most of Mapbox products are open-source but some services and functions come with a downside, you’ll have to pay if you go over the request limits.


Some more reading (and sources used for this article) :

In English:

In French :

Si vous suivez mes “aventures”, vous savez probablement qu’en 2017 j’ai fait la rencontre des membres d’Open Labs, un hackerspace situé à Tirana en Albanie et j’ai eu la chance d’aller assister à la conférence qu’ils organisent tous les ans : OSCAL (Open-Source Conference Albania).

Entre temps, j’ai la chance d’être devenu membre d’Open Labs et de travailler avec les autres membres sur certains projets dont le GéoPortail.
L’idée de ce géoportail est de publier de manière simple les données fournies par la Muncipalité de Tirana (bâtiments, rues, lignes et arrêts de bus) pour que le grand public puisse consulter ces données mais surtout pour que les contributeurs d’OpenStreetMap puisse avec accès à toutes ces données de manière aisée dans les éditeurs de la base de données OpenStreetMap (principalement iD et JOSM).

Cette année, le lieu où se passe OSCAL ne pouvait être plus emblématique : la Pyramide !
Située en plein centre de Tirana, la Pyramide a été construite fin des années ‘80 et avait pour but de devenir un musée à la gloire de l’ancien dictateur Enver Hoxha 3 ans après la mort de celui-ci, 3 ans après la mort de celui-ci. Le musée n’a jamais ouvert et la pyramide sert aujourd’hui de centre de conférence et d’exposition.

En un an, je me suis rendu plusieurs fois à Tirana et donc je connais (un peu) mieux la ville et ai donc cette année vraiment plaisir à traverser la ville entre mon AirBnB et la Pyramide sans avoir besoin de carte ou demander mon chemin ! Bon, il faut aussi avouer que c’est assez difficile de rater la Pyramide et que quasiment toutes les routes principales y mènent !

Le programme de la conférence cette année est aussi riche que l’année passée : des dizaines d’orateurs venant des 4 coins du Monde pour présenter des sujets tous les plus variés les uns que les autres !
Vraiment très heureux de voir plusieurs présentations au sujet d’OpenStreetMap, dont la mienne bien sûr ! Le sujet de ma présentation était “Comment améliorer OpenStreetMap avec des données officielles ? En particulier, à Tirana”. L’idée était de présenter brièvement OpenStreetMap, expliquer comment Open Labs est parvenu à faire signer à la Municipalité de Tirana un accord pour l’utilisation de leurs données (bâtiments, rues, arrêts et lignes de bus) et enfin expliquer comment nous avons construit le géoportail et comment l’utiliser !
Très nerveux car c’était ma première présentation devant une audience mais cela s’est heureusement très bien passée. Vous pouvez retrouver ma présentation ici : https://jbelien.github.io/talks/how-to-improve-osm-with-official-open-data-tirana-use-case/.

Et mention spéciale pour la présentation de Jos Weyers sur l’“impression de clé”, l’une des plus intéressantes et amusantes présentations qu’il m’a été donné de voir toutes conférences confondues. Vous pouvez retrouver une des présentations précédentes sur le même sujet sur YouTube.

Un tout grand merci aux organisateurs et aux volontaires, c’était à nouveau un succès ! A l’année prochaine sans faute !

Location: Njësia Bashkiake Nr. 2, Tirana, Préfecture de Tirana, Albanie Centrale, 1000, Albanie

Open Labs GeoPortal

Posted by jbelien on 2 April 2018 in French (Français).

https://geoportal.openlabs.cc/

Après avoir rencontré la communauté albanaise et assisté à leur conférence OSCAL (Open Source Conference Albania) (voir mon article sur le sujet, j’ai décidé de devenir membre d’Open Labs.

J’avais appris lors de discussions avec les membres d’Open Labs qu’ils étaient parvenus à signer un accord avec la Municipalité de Tirana pour que celle-ci leur fournisse divers lots de données (rues, batiments, batiments administratifs, …) et que ces données pouvaient être mises à la disposition de la communauté OpenStreetMap.
Entre temps, nous avons également reçu les lignes et arrêts de bus.

Etant donnée que la cartographie, c’est un petit peu mon métier et que je suis contributeur OpenStreetMap, l’idée de faire quelque chose de ces données m’a tout de suite excité. J’ai donc proposé de les aider à mettre en ligne un service pour que tout le monde puisse utiliser facilement ces données pour améliorer les données OpenStreetMap.

Avec l’aide de quelques membres pour comprendre ce que sont ces données (mon Albanais est encore loin d’être parfait), j’ai donc développé le “Open Labs Geoportal”. Ce portail permet donc d’intégrer facilement les données provenant de la Municipalité de Tirana dans les éditeurs de données OpenStreetMap. Il utilise évidemment uniquement des solutions open-source (MapServer, MapCache, …) et est lui même open-source (voir lien GitHub).

Si vous avez envie d’en savoir plus, je vous invite à aller lire l’article publié sur le site d’Open Labs en anglais (https://openlabs.cc/en/intro-geoportal-tirana-en/) ou en albanais (https://openlabs.cc/intro-geoportal-tirana-sq/).

Le code source est disponible sur GitHub : https://github.com/OpenLabsHackerspace/openlabs-geoportal

Location: Tregu Çam, Njësia Bashkiake Nr. 10, Tirana, Préfecture de Tirana, Albanie Centrale, 1019, Albanie

OSCAL 2017 - When OSM Belgium meets OSM Albania (and OSM Kosovo)

Posted by jbelien on 13 June 2017 in English. Last updated on 3 June 2018.

Cet article est également disponible en français : http://www.openstreetmap.org/user/jbelien/diary/41687

The story begins in February 2017 at FOSDEM (https://fosdem.org/) in Brussels ; a cheerful Albanian delegation arrives on the Brussels ground. Among these Albanians, Anisa Kuci and Redon Skikuli, members of OSM Albania; since they are on Belgian soil, they decide to contact OSM Belgium and yaaay, some of us also attend the FOSDEM. First contact around a Belgian beer, our new Albanian friends announce that they are organizing an open-source conference at their home in Tirana in May: OSCAL (Open Source Conference Albania) and that we are welcome. Even if these Albanians are rather nice, Tirana is not really one of the dream destinations. I therefore answer politely (and prudently) that I will think about it. FOSDEM ends, weeks pass and I kept in touch with Anisa and Redon … I discover that they manage a “hackerspace” in Tirana and that they organize full of interesting events related to the open source (in addition to OSCAL). The idea of ​​visiting Tirana is gradually becoming a necessity. And why not go discover this city and these people I know absolutely nothing about and take advantage of it to attend an open-source conference.

Hotel booked, airline tickets purchased, so I decide to spend 5 days in Tirana for the fourth edition of OSCAL. Arrived on Friday in the early afternoon, I take advantage of my afternoon to visit OpenLabs (https://openlabs.cc/en/), their “hackerspace”. Small friendly place at the end of an alley, I met other members of the hackerspace as well as 2 American speakers that also came a little bit earlier.

After an encounter with the local alcohol and one night to get over it, it’s off to one of the most interesting and exciting weekends of my life. OSCAL is definitely a major international conference. Speakers and participants from all over the world, conferences and exciting topics, all in a warm and sunny atmosphere, what more can you ask for? The organization was truly perfect (despite the fact that several speakers had canceled their visit without warning). The volunteers and organizers were very caring to the speakers and the participants (I think the welcome basket that waited for speakers and “supporters” in their hotel room did not go unnoticed).

Special mention to Sidorela Uku for the excellent OpenStreetMap introductory workshop (“sold out”) and for the OSM Albania stand during the whole weekend (as well as the introductory flyers to OSM available on the stand).

Stand OSM Albania Atelier OSM Albania

An OpenStreetMap meetup was also held on Sunday afternoon and I was lucky enough to meet OSM Kosovo members (including Besfort Guri, also a member of HOTOSM) and the unavoidable John Sturdy straight from Cambridge! Very interesting to see how other communities evolve around OpenStreetMap in other parts of the world. I discovered that OSM Albania has signed an agreement with the city of Tirana to have access to data that they can use to improve the quality of data available in OpenStreetMap.

Meetup OSM

Conclusion: I must admit that I did not expect to get hit that hard by this discovery! Tirana is truly an incredible city and its people really lovely. I’m not sure about the image I had of Albania and Tirana but I was obviously wrong! The city is under renovation and although some corners are in poor condition, the renovated part (and under renovation) is really impressive (and much more modern than the center of Brussels). Tirana and Albania in general are worth a visit and I am sure that I will be present at the next OSCAL!

Tirana

Location: Njësia Bashkiake Nr. 2, Tirana, Tirana Municipality, Tirana County, Central Albania, 1000, Albania

OSCAL 2017 - Quand OSM Belgique rencontre OSM Albanie (et OSM Kosovo)

Posted by jbelien on 13 June 2017 in French (Français). Last updated on 3 June 2018.

This post is also available in English : http://www.openstreetmap.org/user/jbelien/diary/41690

Tout commence en Février 2017 lors du FOSDEM (https://fosdem.org/) à Bruxelles ; une joyeuse délégation d’albanais débarque sur le sol bruxellois. Parmi ces Albanais, Anisa Kuci et Redon Skikuli, membres d’OSM Albanie ; puisqu’ils sont sur le sol belge, ils décident de prendre contact avec OSM Belgique et ça tombe bien, quelques uns d’entre nous assistent également au FOSDEM. Premier contact autour d’une bière belge, nos nouveaux amis albanais nous annoncent qu’ils organisent une conférence sur l’open-source chez eux à Tirana en Mai : OSCAL (Open Source Conference Albania) et que nous y sommes les bienvenues. Même si ces albanais sont plutôt sympas, on ne peut pas dire que Tirana fasse partie des destinations de rêve. Je réponds donc poliment (et prudemment) que j’y réfléchirai. Le FOSDEM se termine, les semaines passent et je garde contact avec Anisa et Redon … Je découvre qu’ils gèrent un “hackerspace” à Tirana et qu’ils organisent plein d’événements intéressants liés à l’open-source (en plus d’OSCAL). L’idée d’aller visiter Tirana devient petit à petit un besoin. Et pourquoi ne pas aller découvrir cette ville et ces gens dont je ne connais absolument rien et en profiter pour assister à une conférence sur l’open-source.

Hôtel réservé, billets d’avion achetés, je décide donc de passer 5 jours à Tirana pour la quatrième édition d’OSCAL. Arrivé le Vendredi en début d’après-midi, je profite de mon après-midi pour visiter OpenLabs (https://openlabs.cc/en/), leur “hackerspace”. Petit local sympa au bout d’une ruelle, j’y fais la rencontre d’autres membres du hackerspace ainsi que de 2 orateurs américains venus également un peu en avance.

Après une rencontre avec l’alcool local et une nuit pour m’en remettre, c’est parti pour un des week-ends les plus intéressants et passionnants de ma vie. OSCAL est définitivement une conférence internationale de grande ampleur. Des orateurs et des participants des quatre coins de la planète, des conférences et des sujets passionnants, le tout dans une ambiance plus que chaleureuse et sous un soleil radieux, que demander de plus ? L’organisation était vraiment parfaite (malgré le fait que plusieurs orateurs aient annulé leur venue sans prévenir). Les bénévoles et organisateurs étaient vraiment aux petits soins avec les orateurs et les participants (je pense que le panier de bienvenue qui attendait les orateurs et les “supporters” dans leur chambre d’hôtel n’est pas passé inaperçu).

Mention spéciale pour Sidorela Uku pour l’excellent atelier d’introduction à OpenStreetMap (qui affichait complet) et pour la tenue du stand OSM Albanie durant tout le week-end (ainsi quel’excellent prospectus d’introduction à OSM disponibles sur le stand).

Stand OSM Albania Atelier OSM Albania

Un “meetup” OpenStreetMap a également eu lieu le Dimanche après-midi et j’ai eu la chance d’y rencontrer des membres d’OSM Kosovo (dont Besfort Guri, également membre de HOTOSM) et l’incontournable John Sturdy tout droit venu de Cambridge ! Très intéressant de voir comment d’autres communautés évoluent autour d’OpenStreetMap dans d’autres coins de la planète. J’ai ainsi découvert qu’OSM Albanie a signé une convention avec la ville de Tirana pour avoir accès à des données qu’ils pourront utiliser pour améliorer la qualité des données disponibles dans OpenStreetMap.

Meetup OSM

Conclusion : je dois bien avouer que je ne m’attendais pas à prendre une telle claque ! Tirana est vraiment une ville incroyable et ses habitants des gens charmants. Je ne sais pas très bien quelle image j’avais de l’Albanie et de Tirana mais j’avais de toute évidence tout faux ! La ville est en pleine rénovation et même si certains coins sont carrément défraichis, la partie rénovée (et en cours de rénovation) est vraiment impressionnante (et bien plus moderne que le centre de Bruxelles). Tirana et l’Albanie en général valent le détour et c’est sûr que je serai présent au prochain OSCAL !

Tirana

Location: Njësia Bashkiake Nr. 2, Tirana, Préfecture de Tirana, Albanie Centrale, 1000, Albanie